La maladie grave est un sujet tabou, ça fait peur et on n'ose pas en parler aux enfants pour les préserver.
Alors on chuchote. On en parle dès qu'on croit que les enfants n'écoutent pas, on pleure en cachette...
Et finalement, tout ce secret qui entoure la maladie est bien pire qu'une verbalisation. Apporter des réponses à toutes les questions que l'enfant peut se poser lui permet de dédramatiser même si cela n'enlève en rien la gravité de la situation. Et surtout, en parler lui permet de ne pas se sentir coupable, de ne pas avoir l'impression que c'est un peu de sa faute (l'inconscient peut être très dur, surtout l'inconscient de l'enfant qui a une imagination fertile).
En parler, c'est aussi mettre des mots sur toutes les émotions qu'il ressent, sur les larmes de l'entourage de la personne malade.
En parler, c'est le premier pas vers l'acceptation du non acceptable.
Voici une petite vidéo qui peut vous aider.
